L’Aikido

L’aïkido, un art martial japonais traditionnel, non violent

Cet art martial dénué d’esprit de compétition, repose sur l’équilibre des énergies. Il est caractérisé par une gestuelle naturelle et le respect de soi et du partenaire.

Ainsi, par le travail en souplesse des techniques (déplacements, esquives, saisies, distances, techniques d’immobilisations et de projections), il favorise la connaissance de soi et des autres, rendant alors inutile le recours à la force.

« Le but de l’Aïkido n’est pas de rabaisser l’adversaire mais, de s’élever soi-même »

Morihei Ueshiba Fondateur de l’Aïkido

Les grades

Lorsque l’on commence la pratique de l’aïkido, on est mukyu, c’est à dire « sans grade ».

Pour les adultes, le premier grade que l’on passe est le 6e kyu. Les enfants, eux, passent leur 9e kyu.

Ensuite cela va décroissant jusqu’à shodan (1er DAN) : 5e kyu4e kyu3e kyu, 2nd kyu et 1er kyu. Pour les enfants : 8e kyu7e kyu, 6e kyu etc.

Hakama

La ceinture est blanche jusqu’à shodan. A partir de shodan on porte un obi et un hakama en plus du dogi.

Un peu de japonais

Le Dojo

Kamiza

C’est le mur des Kamis, des divinités, qui est placé à l’est

L’Est est le côté du soleil levant, c’est à dire le moment où le soleil a le plus d’énergie yang

C’est aussi sur ce mur qu’est placé le portrait du fondateur et de son disciple (O senseï Morihei Ueshiba, Kobayashi Soshu pour notre école)

Seul le professeur siège au kamiza.

Shimoza

C’est le mur opposé au kamiza, où vont s’asseoir les élèves.

Shimozeki

Les invités, les gens de passage se tiennent à ce niveau (personnes ne pratiquant pas l’aïkido)

Joseki

Les invités d’honneur de rang supérieur au professeur dirigeant le cours, le ou les assistants s’ils sont invités par le professeur s’installent de ce côté du tatami

Compter en japonais

Ichi

Ni

San

Shi

Go

Roku

Shichi

Hachi

Kyu

Jyu

Quelques expressions :

Onegaï itashimasu : invitation polie

Domo arigato gozaïmashita : je vous remercie beaucoup pour ce qui vient de se passer

O hakama wo tatande mo yoroshi desu ka : puis-je plier votre hakama ?